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A la fin du 19ème siècle, la Pologne était morcelée et occupée par la Russie, la Prusse et l'Empire Austro-Hongrois. Dans le territoire annexé par la Russie Tsariste, l'Église catholique romaine se trouva dominée par l'Église orthodoxe et son rôle ramené à celui d'une Église secondaire, voire marginale. Les ordres religieux furent regroupés avec interdiction de recevoir des novices et toutes nouvelles créations de congrégations religieuses interdites. Dans ce contexte, se créa une nation fortement croyante et aussi une atmosphère favorable à un développement du sentiment religieux.
Cet approfondissement de la Foi et de la vie ecclésiale se manifesta sous différentes formes et notamment par la création de nouveaux ordres religieux clandestins.
Ainsi, au sein de l'Église catholique romaine, sur un fonds de rigueur morale, mettant l'accent sur une réforme de l'Église et le désir de relever le niveau de la vie religieuse et spirituelle du clergé séculier (alcoolisme du clergé, abus de pouvoir des évêques), apparaît le mouvement mariavite.
Le Mariavitisme provient de l'activité féconde du Père Honorat Kozminski, frère mineur capucin (1829-1916), que le Pape Jean Paul II a béatifié le 16 octobre 1988. Le Père Honorat fut le fondateur de plus de vingt congrégations religieuses ; mais plus tard, la papauté suspicieuse le démit de ses fonctions et reconnut avec réticence ses congrégations. Toutes menaient une une vie cachée et clandestine à cause des persécutions et répressions de la part du gouvernement russe.
Leur but était le soutien d'une vie religieuse mais aussi l'initiative d'un secours social parmi les milieux ouvriers et paysans.
En 1883, entra dans une congrégation clandestine du Père Honorat Kosminski,Feliksa Magdalena Kozlowska. Elle était née le 27 mai 1862 à Wieliczna près de Wegrow à l'est de Varsovie. Elle était la fille de Jakub et Anna Kozlowski. Son père participa à l'insurrection de 1863 contre les occupants russes et mourut au cours de la bataille que les insurgés livrèrent contre l'armée russe, le 3 février 1863.
En 1872, Anna Kozlowska, avec sa fille, se retira à Varsovie. Félicie Madeleine termina ses études au Lycée IV et commença à travailler comme institutrice privée. Elle était très douée, surtout pour les mathématiques et connaissait parfaitement le français, l'anglais et le russe. Depuis l'enfance, elle désirait être religieuse et se donner à Dieu, (elle avait une vie intérieure remplie d'esprit de prière).
De 1883 à 1886, Félicie Madeleine, devenue religieuse sous le nom de Marie-Françoise, se sacrifia pour les malades et les invalides, soignant surtout à domicile dans un quartier appelé "Przytulisko" à Varsovie où les religieuses franciscaines des souffrants, fondées par le Père Honorat avaient leur siège.
En 1886, sur la recommandation du Père Honorat Kozminski, elle vint à Plock comme inspectrice des congrégations clandestines et fonda également une congrégation contemplative de Soeurs de Sainte Claire fondée sur la deuxième règle de Saint François.
Le 8 septembre 1887, à Plock, la congrégation des Soeurs de Sainte Claire fut érigée canoniquement. Plus tard, cette congrégation prendra le nom de Religieuses Mariavites de l'Adoration Perpétuelle et Réparatrice. Les soeurs prononçaient les voeux d'obéissance, de pauvreté et de chasteté et un voeu supplémentaire, celui de l'Adoration Perpétuelle du Saint Sacrement.
Après trois années, en 1889, le nombre des religieuses augmenta considérablement.
Entra également dans la communauté, la mère de Félicie Madeleine avec le nom de Marie Hortulana. Pour les besoins de la congrégation, elle acheta une maison avec un jardin, lieu où se trouvent aujourd'hui le couvent et la cathédrale mariavites.
Au début, suivant la tradition des Soeurs de Sainte Claire, l'aumône constituait la base des moyens pour l'entretien de la communauté. Puis fut organisé un atelier de lingerie puis un autre de broderie et de confection des ornements d'église, chasubles, chapes, etc. puis une manufacture de tissage et un atelier de fabrication de bas.
Enfin un atelier de broderie artistique fut organisé, il sera peu à peu connu dans tout le pays et même à l'étranger. Des commandes venaient de toute l'Europe.
Les ateliers ne procuraient pas que les biens matériels pour soutenir la communauté, ils permettaient également de mener une action de charité. En outre, tous ce ateliers étaient une bonne protection pour la vie religieuse clandestine vis à vis des fonctionnaires du Tsar.
La naissance et le développement du mariavitisme sont liés étroitement à la Mère Marie-Françoise et sont inspirés par la révélation qu'elle reçut le 2 août 1893 concernant la Miséricorde Divine pour notre temps.
La diffusion de la Miséricorde Infinie de Dieu devint un moment très important et décisif dans l'histoire de la Congrégation des soeurs mariavites de l'Adoration Perpétuelle et le commencement de la Congrégation des Prêtres mariavites. Ceux-ci existaient déjà sous le nom d'Association Mariale de Prêtres Diocésains.
Dans les révélations reçues par la Mère Marie-Françoise au sujet des Congrégations Mariavites, nous lisons :
"En 1893, le 2 août, après avoir suivi la Sainte Messe, je fus détachée de ma connaissance et mise devant la Majesté Divine. Une Lumière incompréhensible enveloppa mon âme et me montra la corruption du monde et les temps derniers, puis le relâchement de la morale, notamment dans le clergé".
J'ai vu la justice divine sur le point d'être appliquée pour punir le monde mais la Miséricorde donnée également au monde comme ultime secours, l'adoration du Saint Sacrement et l'aide de Marie. Quelques minutes après, le Seigneur prit la parole : "Je veux que la congrégation des Prêtres sous le nom de Mariavites soit un moyen pour propager cette adoration. Leur mot d'ordre sera : Tout pour la plus grande gloire de Dieu et l'honneur de la Bienheureuse Vierge Marie. Ils seront sous la garde de Notre Dame du Perpétuel-Secours".
Le 2 août 1893 naît officiellement le Mariavitisme.
Le nom de "MARIAVITE" vient de Mariae Vitae Imitantes : "imitant la vie de Marie" (et sa mère gardait toutes ces choses en son coeur, Luc 2-51).
A l'exemple de Marie qui vivait dans l'adoration continuelle de son Seigneur, les Mariavites doivent aussi être uniquement tournés vers leur Sauveur et Seigneur, Jésus-Christ, dans un esprit de profonde adoration : c'est pourquoi la spiritualité des Mariavites est essentiellement centrée sur l'Eucharistie.
Dès cette époque, le nombre de prêtres mariavites augmenta principalement dans les diocèses de Plock, de Lublin et de Varsovie. Les autorités de ces diocèses, redoutant le développement des idées mariavites et l'augmentation du nombre de prêtres partisans de ces idées, commencèrent a déplacer les prêtres vers les recoins les plus éloignés de leur diocèse. Ils espéraient ainsi affaiblir leur force, et en conséquence provoquer la chute du mouvement. Cependant, l'idéal mariavite s'étendit très vite parmi les prêtres et les fidèles de nombreuses paroisses. Au début, les Prêtres Mariavites provenaient de l'académie théologique de Saint Petersbourg (unique faculté de théologie autorisées sous l'empire tsariste, le territoire polonais sous occupation russe n'ayant pas le droit d'ouvrir de faculté de théologie). Ils étaient liés très étroitement avec le mouvement réformateur qui était "très vif" parmi l'élite du clergé polonais. Ces réformateurs contestaient dès cette époque la formation et les études suivies par les futurs prêtres.
Les Prêtres Mariavites postulaient la réforme fondamentale des études théologiques. Ils réclamaient un renouvellement de la vie sacerdotale. Par ailleurs, ils propageaient les formes caractéristiques de la vie religieuse populaire polonaise, c'est a dire le culte de Notre Dame du Perpétuel-Secours, du rosaire, des chapelets et le rétablissement de la pratique du Salut du Saint- Sacrement et de l'adoration du Saint-Sacrement exposé.
Ils demandaient également, dès la fin du 19ème siècle, la pratique de la communion fréquente pour les adultes, la première communion des enfants des l'âge de sept ans, l'introduction de la langue polonaise dans la liturgie et le secours social pour les pauvres, surtout en milieu ouvrier.
Les Mariavites construisirent près de leurs églises, des manufactures, des ateliers, des magasins coopératifs, des caisses de prêts. Le travail des Mariavites en milieu ouvrier fit d'eux les promoteurs d'une action sociale jusque-là inconnue en Pologne.
Au bout de dix ans de fondation, en 1903, la Congrégation était devenue suffisamment importante pour être divisée en trois provinces. Furent élus comme provinciaux, pour Varsovie, le Père Jean-Michel KOWALSKI, pour Lublin, le Père Romain Marie Jacques PROCHNIEWSKI, pour Plock, le Père Léon Marie André GOLEBIOWSKI.
Les Provinciaux Mariavites donnèrent à leurs Évêques des mémoires contenant les révélations de la Mère Marie-Françoise et un court historique de la congrégation :
le Père Jean Marie Michel KOWALSKI à Mgr Wincenty CHROSCIAK-POPIEL, Archevêque de Varsovie,
le Père Romain Marie Jacques PROCHNIEWSKI et le Père Léon Marie André GOLEBIOWSKI à l'Évêque de Plock, Mgr Jerzy SZEMBEK.
Ils désiraient la reconnaissance canonique de la congrégation des Prêtres Mariavites.
Pour beaucoup, ils étaient l'espoir du renouvellement de la vie spirituelle et intellectuelle du clergé.
Très rapidement, les Prêtres Mariavites furent demandés par les Évêques, surtout Mgr CALL, fidèle soutien de la congrégation, pour être professeurs et directeurs de séminaires, prédicateurs des retraites et exercices spirituels du clergé ainsi que pour les retraites paroissiales.
Le Père Honorat KOZMINSKI, lui-même, donna un excellent témoignage sur eux dans ses lettres de 1897 et 1898, écrivant entre autre : " Ils vivent sous la règle des frères mineurs, pour autant que son observation et pour eux possible, compte tenu de leurs activités. Presque tous sont des professeurs de séminaires et possèdent de hauts grades universitaires".
Cependant dès 1897, commença la période des premières persécutions, dirigées surtout contre la Mère Marie-Françoise, à cause de l'épreuve mystique que celle-ci avait vécu à partir de 1893.
Au début de juillet 1903, l'Évêque de Plock, Mgr Jerzy SZEMBEK, qui un temps eut des vues sur la congrégation naissante, mais ne fut pas suivi par le Chapitre Général, alla à Rome présenter au Pape la question du Mariavitisme. Les Mariavites connaissant l'hostilité de l'Évêque envers eux décidèrent d'aller personnellement à Rome pour présenter leurs constitutions. Le 18 juillet 1903, une délégation de dix-sept personnes s'y rendit, la Mère Marie-Françoise et seize prêtres.
Entre temps, le Pape Léon XIII venant de décéder, ils attendirent à Rome l'élection d'un nouveau Pape. Là, ils élirent le Père Jean Marie Michel KOWALSKI Ministre Général de la Congrégation des Prêtres Mariavites.
Le 13 août, la délégation remit au Pape Pie X (nouvellement élu) la demande de reconnaissance canonique de leurs constitutions et congrégation. Après avoir obtenu des garanties de la part du Pape, ils revinrent en Pologne.
Durant la même période, l'Évêque SZEMBEK et quelques évêques polonais envoyaient à Rome plusieurs informations tendancieuses concernant les Mariavites avec pour but de nuire au mouvement et d'arriver à sa liquidation totale. Les Mariavites croyant aux garanties données par le Pape, attendaient tranquillement la décision du Vatican. Peu après, en 1904, arriva de Rome un décret ordonnant la dissolution de la Congrégation et le transfert des prêtres dans leur diocèses d'origine. L'Évêque SZEMBEK fut l'exécuteur de cette décision. En janvier,mai et juillet1905 et en février 1906, d'autres délégations de Mariavites allèrent à Rome pour présenter leur défense et la reconnaissance de leur congrégation. Ils y recevaient les garanties d'une solution positive. Mais tout cela fut en vain : le 5 août 1906, Pie X promulgua l'Encyclique "Tribus circiter" dans laquelle il confirma le décret de 1904.
L'Encyclique demandait à tous les Prêtres Mariavites d'être incardinés dans leur diocèses d'origine sous peine d'excommunication et interdisaient toute communication avec la Mère Marie-Françoise. Le 5 décembre 1906, l'inquisition donna vingt jours aux Mariavites pour "se corriger" sous peine d'excommunication. L'effet fut totalement contraire : les Mariavites se consolidèrent dans la Foi et préférèrent rester eux-mêmes surtout devant la duplicité de Rome dans cette affaire. Il faut dire qu'en 1906 l'Église catholique romaine en Pologne retrouva toute sa liberté et l'on assista à une reprise en main autoritaire par l'Épiscopat, de toutes les congrégations nées dans la clandestinité. Les Mariavites, à cause de leur désir de réforme de l'Église et du clergé, furent en fait victimes de l'autoritarisme des évêques Polonais.
A cette époque là, la persécution contre les Mariavites atteignit son apogée. Toutes les églises construites par eux leur furent reprises.
Des embuscades furent organisées contre les prêtres et les fidèles. Plusieurs pogroms, menés par un capucin, le Père FELIX causèrent des dizaines de tués et des centaines de blessés parmi les Mariavites.
Les ouvriers Mariavites furent privés de leur travail, les paysans des métairies furent chassés de leurs terres. Une "guerre de religion" fut menée contre les Mariavites dans des dimensions jusque là inconnues en Pologne.
Dès fin 1906, tous les prêtres et religieuses Mariavites et environ 44000 fidèles adultes fondèrent l'Église Mariavite.
Le 24 Décembre 1906, la première Messe en polonais fut célébrée à Plock, dans la chapelle des Soeurs.
Aussitôt de nouvelles églises furent construites, en 2 mois plus de 16 paroisses. En 1909, construction de 38 églises, 34 chapelles et 16 maisons "populaires" où furent installées des écoles, des salles de cours secondaire et d'apprentissage, cours pour analphabètes, gardes d'enfants, etc.
Dès le 10 octobre 1907, un Chapitre Général confirmait le Père Jean Marie Michel KOWALSKI comme Ministre Général et Évêque élu de l'Église en formation.
Le 5 octobre 1909 celui-ci reçut la consécration épiscopale des mains de Mgr Gérard GUL, archevêque d'Utrecht et des Évêques Vieux-Catholiques de Hollande et d'Allemagne.
L'année suivante, le 4 septembre 1910, à Lowicz, en Pologne, eut lieu la consécration de deux autres prêtres mariavites : Romain Maria Jacques PROCHNIEWSKIetLéon Maria André GOLEBIOWSKI. L'Évêque consécrateur était Mgr Jean Maria michel KOWALSKI et les Évêques assistants, Mgr Gérard GUL, Archevêque d'Utrecht et Mgr Jacques VAN THIEL, Évêque de Haarlem (Hollande). Peu après l'Église prit le nom d'Église Vieille-Catholique Mariavite. Le développement du mariavitisme continua. Le nombre de fidèles augmenta considérablement. Beaucoup d'églises et de chapelles furent construites. Par ailleurs, on assista également à un développement important des institutions sociales, culturelles, éducatives et scolaires dirigées par les prêtres et les soeurs mariavites.
En 1911, la Congrégation Mariavite construisit à Plock même une cathédrale et un couvent importants qui existent toujours et sont encore actuellement le siège de l'Église.
La construction fut terminée en 1914, à la veille de la première guerre mondiale.
Le Sanctuaire de la Miséricorde avec les ailes du couvent sont bâtis sur le plan de la lettre E, Eucharistie. Le bâtiment est néogothique, de style gothique anglais; L'ancienne maison de Soeurs Mariavites (le petit manoir acheté par la Mère de Mère Marie-Françoise) est situé au chevet du sanctuaire, derrière le choeur. Dans ces bâtiments existent toujours la chapelle des Soeurs et la chambre de la Mère Marie-Françoise.
Le sanctuaire est de type basilical composé de 3 nefs sur un plan rectangulaire avec une nef centrale très haute. Dans le choeur, il y a le maître-autel bâti en forme de confession, de chaque côté des stalles gothiques et une balustrade de communion gothique également.
Le choeur est surplombé par une immense coupole ornée de lanterneaux gothiques donnant la lumière naturelle sur la confession et tout le choeur.
Une tribune importante située au dessus des deux bas-côtés permet d'accueillir beaucoup de fidèles.
Au fond , la tribune pour l'orgue et la chorale. La décoration intérieure est très discrète.
Les nefs latérales sont illuminées par des fenêtres ogivales. Les bancs, les portes et le plancher sont faits de bois de chêne. L'intérieur est de couleur blanche, ivoire et or.
A l'extérieur, le fronton du sanctuaire se termine par trois tours gothiques et la coupole par un ostensoir doré
Le 23 Août 1921,mourut la Mère Marie-Françoise. Sa dépouille fut déposée dans la crypte du Sanctuaire de Plock. L'année de sa mort, l'Église Vieille-Catholique Mariavite comptait environ 45000 fidèles (un dictionnaire de théologie catholique romain indique le chiffre de 120000 fidèles), 75 paroisses,41 filiales, 80 églises, 65 chapelles,7 couvents de soeurs, 75 maisons paroissiales, 25 écoles primaires, 1 collège, 45 écoles maternelles, 3 cours pour les analphabètes, 14 bibliothèques avec salles de lecture, 32 manufactures, 4 orphelinats, 13 hospices pour les personnes agées, 4 dispensaires, 10 restaurants populaires et gratuits pour les pauvres, 7 boulangeries, 3 sociétés d'épargne et de prêts, 2 corps de pompiers, 47 domaines agricoles.
Il y avait également en 1921, 24 sociétés d'aide pour les enfants pauvres, 4 associations de jeunesse, 15 associations de jeunes femmes, 4 associations caritatives de femmes secourant les pauvres.
Enfin le clergé comptait alors 3 évêques, 33 prêtres et 244 religieuses.
Après la mort de Mère Marie-Françoise, le pouvoir dans l'Église se trouva entre les mains d'une seule personne et sans limitation aucune, Mgr Jean Marie Michel KOWALSKI.
Son activité fut marquée par un modernisme théologico-dogmatique. Il introduisit :
Selon les historiens mariavites, ce modernisme croissant, exprimé par d'autres innovations encore plus téméraires, provoquèrent une controverse au sein même du mariavitisme. Les opposants à ces réformes étaient convaincus qu'elles n'étaient pas en accord avec l'enseignement chrétien et catholique.
Entre temps, l'Église Vieille-Catholique Mariavite était sortie de l'Union d'Utrecht.
Le Chapitre Général du 29 Janvier 1935, réunissant les évêques, prêtres, religieuses et représentants des paroisses mariavites déposa Mgr Jean Marie Michel KOWALSKI de sa fonction. Au début, l'Archevêque se subordonna aux décisions du Chapitre. Une résidence fut mise à sa disposition, le domaine de Félicjanow, près de Plock, acheté en 1910 par la Mère Marie-Françoise comme lieu de repos d'été pour les religieuses. Mais très rapidement, il se retira de l'Église, formant avec 2 prêtres, 80 religieuses et 20% des fidèles, une scission qui dure encore aujourd'hui.
Le Chapitre Général du 29 janvier 1935 supprima la plupart des nouveautés introduites par l'Archevêque KOWALSKI. L'administration de l'Église fut basée sur le système collégial et synodal. Depuis, le Supérieur de l'Église porte le titre d'Evêque-Primat. Le premier Evêque-Primat, après la réforme et le retour aux sources du Mariavitisme fut l'Evêque Klemens Maria Filip FELDMAN.
L'Église comptait en 1935, outre les 3 évêques, 110 prêtres, 484 religieuses et 45.000 fidèles.
La deuxième guerre mondiale marqua tragiquement la vie de l'Église. Bien qu'il fut séparé de l'Église, l'arrestation par les nazis du compagnon des premières heures, Mgr Jean Marie Michel KOWALSKI, son internement puis sa mort en martyr à Dachau en 1942, à l'âge de 74 ans, furent ressentis douloureusement par toute l'Église Mariavite.
A Plock même, les nazis occupèrent le couvent, expulsant environ 400 personnes et arrêtant plus de 300 mariavites (la quasi totalité des prêtres, de nombreuses religieuses et des fidèles furent arrêtés et internés par les nazis). L'Evêque-Primat, Klemens Maria Filip FELDMAN fut transféré de force en allemagne pour le travail obligatoire.
La gestapo détruisit une riche collection de livres de la bibliothèque du couvent de Plock, "confisqua" les calices, les ciboires les plus précieux et les transporta en Allemagne. Toutes les machines et appareils des imprimeries furent également "confisquées". L'Église perdit ainsi toutes ses imprimeries et ateliers de reliure pour les missels, bréviaires, livres scolaires, etc.
Enfin, de nombreuses pertes humaines furent subies par l'Église. Beaucoup de Mariavites furent déportés en Allemagne, aux travaux forcés. Beaucoup moururent aussi dans les camps de concentration. Les Mariavites, comme confession spécifiquement polonaise, étaient le sujet de soupçons incessants et aussi de répression de la part de l'occupant. Selon des documents découvertes après la guerre, il résulte que le Mariavitisme tout entier était destiné à "la liquidation totale".
Après 1945, avec les "nouvelles conditions" (le communisme), la vie de l'Église se normalisa avec le peu de survivants. Le décret du 5 septembre 1945régule l'état juridique de l'Église et son existence légale, décret confirmé en 1967, puis en 1989 et 1991, après la libéralisation.
En 1945, Mgr Roman Maria Jakub PROCHNIEWSKI fut élu Evêque-Primat et de 1953 à 1972 se succédèrent à cette charge les Évêques :
Le 26 octobre 1972, le Chapitre Général appela Mgr Stanislaw Maria Tymoteusz KOWALSKI à devenir Evêque-Primat. Il avait été consacré Évêque le 6 août 1972 à Plock. Participèrent comme consécrateurs, outre les Évêques Mariavites, Mgr Marinus KOK, Archevêque d'Utrecht et Président de l'Union d'Utrecht, Mgr Anselme G.VAN KLEEF, Évêque de Haarlem (Hollande), les Evêques de l'Église Catholique Polonaise Mgr Julian PEKALA et Mgr Tadeusz MAJEWSKI.
En 1972 également, la Conférence Épiscopale catholique romaine de Pologne, par l'intermédiaire de son Président Mgr Wladyslaw MIZIOLEK et de son secrétaire le Père Jésuite Stanislaw BAJKO, adressa une demande de pardon à l'Église Mariavite pour toutes les persécutions dont elle fut l'objet dans le passé de la part de l'Église catholique romaine.
En 1983, le 20 novembre, eurent lieu les consécrations épiscopales de Monseigneur Antoine Marie Roman NOWAK, Évêque du Diocèse de la Région de Podlaskie et Lublin et de Monseigneur Zdzizlaw Maria Wlodzimierz JAWORSKI, Évêque du Diocèse de Silésie et Lodz.
Le 1er Octobre 1993,, confirmation de la Consécration Episcopale de Mgr André LE BEC, par tout l'Episcopat.
Fin Décembre 1995, Consécration Episcopale de Mgr Michal Maria Ludwik JABLONSKI.
L'ÉGLISE VIEILLE-CATHOLIQUE MARIAVITE compte actuellement environ trente mille membres et une centaine de lieux de culte.
Les 1er et 2 Août 1993 fut célébré le Centenaire du mouvement Mariavite à Plock. La messe fut concélébrée par les évêques vieux-catholiques mariavites Mgr Tymoteusz KOWALSKI, Evêque-Primat, Mgr Roman NOWAK, Mgr Wlodzmierz JAWORSKI, Mgr André LE BEC et les évêques vieux-catholiques de l'Union d'Utrecht, Mgr Marinus KOK, Archevêque émérite d'Utrecht (Hollande), Mgr Antony RYSZ, (Eglise Catholique Nationale Polonaise, Etat-Unis), Mgr Thaddeus MAJEWSKI, Mgr Victor WYSOCZANSKI (Eglise Catholique Polonaise, pologne), Mgr Nicolas HUMMEL (Eglise Vieille-Catholique d'Autriche), en présence des Délégués des Eglises catholique, orthodoxe, évangélique d'Augsbourg et évangélique réformée, des représentants des Autorités civiles et d'une foule de fidèles de plus de cinq mille personnes
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"Révélations"Marie-Françoise KoslowskaD'après les textes copiésdans les Archives du Vatican |
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Dans les lumières du Jubilé, la publication du livre du Père Rozyk revêt un éclat particulier car il exonère totalement les Mariavites des accusations, déviations et erreurs dont on les a affublés depuis 1906.
Ce Théologien catholique romain, écrit qu'il n'a trouvé dans les "Révélations" de la Mère Marie-Françoise Koslowska aucun point en contradiction avec la Doctrine de l'Eglise catholique.
On a beaucoup écrit au sujet des Mariavites. D'abord on les ridiculisait, on ironisait à leur sujet, on se moquait d'eux. Il suffit de rappeler les titres des publications des années 1906-1909 : « Là où le diable ne peut rien faire il y enverra une bonne femme », « La vérité sur les Kozlowites ou Mancherons afin d'avertir ceux qui n'ont encore perdu ni la raison ni la foi », « Malheureux possédés ». Pendant les vingt années entre les deux guerres la partie catholique romaine écrivait au sujet des Mariavites plus calmement quoique de façon toujours polémique, tandis que la partie mariavite manifestait toujours autant de vénération et d'admiration pour « Mateczka ». Durant ces dernières années, ont vu le jour quelques études plus sérieuses dans lesquelles on a clairement abandonné la polémique en faveur d'un objectivisme apaisant (père Daniel Olszewski, père Edward Warchol, frère M.Pawel Rudnicki...).
L'ouvrage du Père Dr Wojciech Rozyk, ancien élève de l'Institut Œcuménique de l'Université Catholique de Lublin, surpasse tout ce qu'on a écrit sur le Mariavitisme jusqu'à présent. L'auteur est le premier à soulever la question fondamentale sur son orthodoxie en cherchant la réponse dans la principale source que ses prédécesseurs n'ont jamais mise à profit , à savoir le « manuscrit du vatican », présenté au pape Pie X le 13 août 1903. Il n'existe pas une présentation plus officielle et authentique de leur position.
Est-ce que la théologie contenue dans le « manuscrit du vatican » justifie l'exclusion des Mariavites de la Communion de l'Eglise Catholique Romaine ? Les recherches de la réponse à cette question réalisées par le Père Wojciech Rozyk se métamorphosent en une belle aventure intellectuelle en y entraînant irréfutablement les lecteurs. Le dialogue officiel tenu en Pologne entre l'Eglise Catholique Romaine et L'Eglise Vieille Catholique Mariavite acquiert un point de référence fort.
Joint dans les annexes, le texte du « document du vatican » - aussi bien l'original en latin que sa première traduction en polonais - assure à cet ouvrage un succès auprès des larges cercles d'historiens. Désormais les études sérieuses sur le Mariavitisme doivent consulter Rozyk.
Le 31 décembre 2006 clôture le centenaire de l'Eglise Mariavite. Dans les lumières du Jubilé la publication du Père Rozyk revêt un éclat supplémentaire.
Père Professeur Stanislaw Celestyn Napiorkowski OFM Conv
Directeur de l'Institut Œcuménique de l'Université Catholique de Lublin
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Une découverte importante dans l’histoire du mariavitisme
Monseigneur M. Ludwik Jablonski
Évêque-Primat de l’Église Vieille-Catholique Mariavite
L’une des trames importantes des travaux de la Commission mixte pour le Dialogue Théologique entre l’Église Catholique Romaine et l’Église Vieille-Catholique Mariavite, a concerné les raisons pour lesquelles le mariativisme a été condamné avec une telle sévérité par le Vatican (dont le résultat a été, entre autres, la grande excommunication personnelle de notre sainte mère Felixa Marie-Françoise Kozlowska et du père Jean-Marie Michel Kowalski). Durant les débats, parmi les documents fournis par la partie catholique romaine, s’est trouvée une brochure latine de 1904 « De visionibus et revelationibus Feliciae Kozlowski »(Des visions et des révélations de Felicja Kozlowska), secrète, publiée à très peu d’exemplaires pour les besoins des membres du Saint-Office qui devait se prononcer sur l’avenir des mariavites.
Elle contient le prétendu texte du livre que connaissent tous les mariavites, les Révélations de Mère Kozlowska « Débuts de l’Union des Prêtres ». Lorsque l’on parcourt sommairement la brochure, cela ne saute pas aux yeux, mais si on la compare attentivement avec le texte latin du livre fourni par les mariavites eux-mêmes (retrouvé et publié par le père Wojciech Różyk en 2006) et par le texte polonais connu par de nombreuses publications, il s’avère que ce texte n’est pas authentique, qu’il est spécialement préparé, et donc tout simplement falsifié. On y a laissé tout ce qui témoigne de la vocation de sainte Marie-Françoise à des devoirs concrets dans l’œuvre de la Grande Miséricorde, on y a par contre supprimé tous les textes concernant l’humilité de la fondatrice ou précisant sa relation avec la Mère de Dieu. On y a supprimé les endroits où les Révélations disent que mère Marie-Françoise imitera le plus parfaitement possible la Très Sainte Mère,comme saint François imitait Jésus-Christ le plus parfaitement possible. Puisque nous considérons saint François comme celui qui imite parfaitement le Seigneur Jésus, mais non comme son égal, il en résulte que sainte Marie-Françoise imite parfaitement la Très Sainte-Vierge Marie, mais qu’elle ne lui est pas égale. Ce passage important a été omis. De même,nous n’y trouvons pas l’avertissement que mère Marie-Françoise se souvienne que la Très Sainte-Vierge était l’Immaculée Conception, alors qu’elle-même est pécheresse. Nous nous souvenons certainement tous de l’endroit dans le livre des Révélations où Dieu, mettant à l’épreuve notre fondatrice, lui demande s’il lui suffit de recevoir les grands honneurs terrestres en tant que Supérieure de toutes les congrégations religieuses, ce à quoi notre Mère répond que peu lui importent les fonctions honorifiques terrestres, mais qu’elle désire être sans cesse auprès de Dieu. Cette magnifique conversation avec le Seigneur, ne s’y trouve pas non plus.
En supprimant ainsi onze passages du même ordre dans le texte, entre autres la bénédiction de la Sainte-Trinité qu’elle a reçue après avoir transcrit les Révélations, on lit ce qui reste comme un texte qui ne traduit pas l’humilité etla profondeur spirituelle de sainte Marie-Françoise, ainsi que son obéissance envers Dieu. Rien d’étonnant qu’ainsi« informé » des Révélations de notre Mère, le Saint-Office les ait considérées comme erronées et ait ordonné non seulement la dissolution de la congrégation des prêtres mariavites, mais ait également éloigné la mère Marie-Françoise de tout contact avec les prêtres et les sœurs. Cent ans plus tard, cette affaire commence à s’éclairer. Nous n’avons cependant aucune certitude sur, par qui,quand et comment a été supprimé de la brochure le texte mariavite original et qui l’a remplacé par son propre texte falsifié. Nous ne pouvons qu’émettre des hypothèses. Que la suite des recherches soit du domaine des historiens.
Mgr M. Ludwik Jabłonski
Évêque-Primat (2007)
co-président de la Commission Mixte
pour le Dialogue Théologique entre
l’Église Catholique Romaine
et l’Église Vieille-Catholique Mariavite
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Père Felicjan M. François Strumillo1861 - 1895Économe du séminaire diocésain catholique de Plock. Mort en odeur de sainteté à Gorizia, Autriche (Pologne occupée), le 25 Novembre 1895. |
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Père Kazimierz M. Jean Przyjemski12.12.1868 - 28.06.1920Docteur en Théologie de l’Académie de Saint-Pétersbourg. Professeur au Séminaire Diocésain de Plock. Premier supérieur de la Congrégation des Prêtres Mariavites (1893 à 1903). Fondateur et curé de la Paroisse mariavite de Raszewo (1906-1920). Il repose dans l’église de Raszewo. |
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Mgr Leon M. André Gołębiowski11.04.1867 - 20.03.1933Docteur en Théologie de l’Académie de Saint-Pétersbourg, professeur au Séminaire théologique de Plock. A partir de 1903, Provincial, puis en 1907 responsable de la Région de Lodz et Curé de la Paroisse Saint-François d’Assise. Consacré Evêque en 1910, et nommé au Diocèse de Lodz. Il a occupé ce poste jusqu'à sa mort. Il repose dans l'église de Lodz. |
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Mgr Roman M. Jacques Próchniewski29.02.1872 - 13.02.1954Docteur en Théologie de l’Académie de Saint-Pétersbourg, professeur au Séminaire théologique de Lublin. En 1903, Provincial pour le district mariavite de Lublin. En 1906, il devient curé de la paroisse mariavite de Plock. Vicaire général du Chapitre en 1907, puis Consacré Évêque en 1910. Il était un prédicateur zélé, confesseur de Mère Marie-Françoise et auteur d'articles utiles sur la Théologique Mariavite. Mateczka a bénéficié de son aide lors de la rédaction de leurs textes fondateurs. Il a été Évêque-Primat de 1945 à 1953. Il a écrit un livre sur la Mère Marie-Françoise sur les révélations de la Miséricorde, qui témoigne de la sainteté de Mère Marie-Françoise et a exprimé sa profonde foi en sa mission et sur la révélation divine. Il repose dans la crypte de la Cathédrale Mariavite de Plock. |
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Archevêque Jean M. Michael Kowalski25.12.1871 - 18.05.1942Docteur en Théologie de l’Académie de Saint-Pétersbourg, Vicaire dans une paroisse de Varsovie. En 1900, il rejoint la Congrégation des Prêtres Mariavites et le 6 Août 1903 est élu Ministre Général. En Décembre 1906, il est excommunié par le Pape Pie X. Dans l'Église Mariavite il est le premier à être Consacré Évêque le 5 Octobre 1909, à Utrecht par les évêques vieux-catholiques. Il a décidé la construction de la Cathédrale Mariavite de Plock, construite dans les années 1911-1914. Après la mort de la fondatrice, il prit le titre d'archevêque. Il a écrit une biographie sur Mère Marie-Françoise, qui est jointe à son livre "La Grande Œuvre de la Miséricorde», publié en 1922, à Plock. En 1935, l’Eglise Vieille Catholique Mariavite était devenu très importante. Il est mort martyr dans le camp nazi de Dachau en 1942. |
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Père Bolesław M. Luc Wiechowicz18.11.1869 - 26.04.1924Premier prêtre mariavite dans l'archidiocèse de Varsovie. Dans les années 1897-1903 a été le guide spirituel pour les prêtres du district mariavites de Varsovie. Fondateur et curé zélé et actif de Cegłow. Il a bien évangélisé la Région de Podlasie et y a développé le Mariavitisme. Il est enterré près de l’Eglise de Cegłow. |
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Père Paul M. Dominique Skolimowski1864 - 6.08.1921Baccalauréat de Théologie à l'Université Pontificale Grégorienne de Rome. (La Grégorienne). Il rencontre le Mariavitisme en 1903, il est alors curé de Dobra. Là aussi, à Dobra dans la paroisse mariavite, il demeurera le curé jusqu'à sa mort. Il est enterré dans le cimetière Dobra. |
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Mgr Wawrzyniec M. François Rostworowski29.07.1874 - 8.05.1956Né dans une famille noble, descendant du Conseiller Comte Rostworowskich. Il était l’Aumônier de l'Archevêque Popiel de Varsovie. Puis il a rejoint la Congrégation des Prêtres Mariavite. En punition, il fut déplacé en 1903 à Wiśniew, où après la scission avec Rome, il a développé la paroisse mariavite, construit une église et plusieurs bâtiments pour des activités culturelles et éducatives et de bienfaisance. Tout son héritage familial fut utilisé pour parrainer ces investissements. Consacré Évêque le 10 Avril 1923 et nommé evêque du Diocèse de Lublin-Podlasie. Il repose dans l’église de Wiśniew. |
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Mgr Janus M. Simon Bucholc13.03.1893 - 24.05.1965Consacré Evêque le 13 Avril 1933 à partir de ce moment et jusqu'en 1955 il a servi comme évêque du diocèse de Silésie et de Lodz. Il est l’auteur de nombreux beaux poèmes sur Mateczka. Il est enterré dans le cimetière de Plock. |
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Mgr Clement M. Philippe Feldman24.03.1885 - 15.06.1971Il est l'un des six diacres ordonnés prêtres dans le Sanctuaire nouvellement construit à Plock, le 15 Aout 1914. Consacré Évêque le 28 Mars 1929 et Évêque-Primat de 1935 a 1945. Il repose dans la crypte de la Cathédrale Mariavite de Plock. |
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Mgr Wacław M. Bartholomé Przysiecki10.12.1878 - 27.01.1961Ingénieur de l'Université française de Nancy, le jeune homme, athée, s’est rendu au couvent mariavite de Plock pour voir de près des «hérétiques». Surpris par l'amour et la gentillesse des prêtres et des sœurs et de Mère Marie-Françoise et par l'esprit fraternel qui régnait au monastère autour de la prière et du travail. Touché par la grâce de Dieu il s’est converti et est entré au séminaire. En collaboration avec le Père Felix M. Mathieu Szymanowski, il a ensuite développé le projet technique de la Cathédrale Mariavite de Plock. Il a été ordonné prêtre dans le Sanctuaire de la Miséricorde et de l’Amour, le 15 Aout 1914. Il est parmi les six premiers prêtres ordonnés dans l'Eglise Mariavite, Il a été consacré évêque le 28 Mars 1929, puis Évêque-Primat de 1955 a 1957. Il repose dans la crypte de la Cathédrale Mariavite de Plock. |
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Père Felix M. Mathieu Szymanowski1875 - 1943Après son Diplôme de l’école Polytechnique il est allé travailler en Amérique comme ingénieur dans la construction des ponts. Encouragé par son frère prêtre M. Stanislaw et malgré des opportunités de carrière dans le monde, il est devenu prêtre mariavite. En collaboration avec Mgr. Waclaw M. Bartholomé Przysiecki, il a développé le projet technique de la Cathédrale Mariavite de Plock. Il a été ordonné prêtre dans le Sanctuaire de la Miséricorde et de l'Amour le 15 Août 1914. Il est parmi les six premiers prêtres ordonnés dans l'Eglise Mariavite. Il est enterré dans le Cimetière Mariavite de Varsovie. |