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A l’occasion du cinquantenaire du Concile Vatican II, il est utile de rappeler le projet de décret sur l’œcuménisme « Unitatis Redintegratio » dans lequel est reconnu aux Vieux-Catholiques, comme aux orthodoxes, le statut d’Église et pas (seulement) de communauté ecclésiale ainsi libellé : il faut remarquer en outre que parmi les communautés (occidentales) séparées, il y a certaines communautés, à savoir celles des vieux-catholiques, qui sont à désigner comme Églises tout comme les communautés orthodoxes, à cause du sacrement valide de l’ordination et de l’Eucharistie valide dont ils jouissent selon la sûre doctrine théologique acceptée par tous les catholiques.
(Image : Évêque Primat M. Timothée Kowalski et le Pape Jean-Paul II en 1979)
En outre, il faut signaler une décision de la Congrégation pour la doctrine de la Foi du 3 janvier 1987 concernant un cas d’espèce, qui note que : « parmi les Églises qui se trouvent dans la même situation que les Églises orientales nommées dans le canon 844, on compte les Églises Vieilles Catholiques en Europe et l’Église Nationale Polonaise aux Etats-Unis d’Amérique » (Prot. n° 795/68). Toutefois, on fait remarquer que cette décision n’a aucun caractère officiel : elle exprime (seulement) une opinion communément tenue par le Siège Apostolique » (Cf. Rapport de la commission mixte internationale catholique-romaine – vieille-catholique. „ISTINA”, vol. LVII, no 1, 2012).
Code de droit canonique de l'Église catholique romaine, canon 844 (extraits) : « Chaque fois que la nécessité l’exige ou qu’une vraie utilité spirituelle s’en fait sentir, il est permis aux fidèles catholiques romains qui se trouvent dans l’impossibilité physique ou morale d’avoir recours à un ministre de son Église, de recevoir les sacrements de pénitence, d’eucharistie et d’onction des malades de ministres dans l’Église desquels ces sacrements sont valides ».
(Image : Messe pour l’Unité des Chrétiens célébrée par l’Évêque-Primat, Mgr M. Jean Opala à Varsovie en 2024.)
Comme Église membre fondateur du Conseil Oecuménique des Églises (COE), de la Conférence des Églises Européennes (KEK) et du Conseil Oecuménique des Églises de Pologne, l'Église Vieille-Catholique Mariavite se situe totalement dans le mouvement oecuménique et participe aux réunions de ces organismes.
Le désir d'Union des Églises n'est pas en opposition avec une Constitution Synodale et la reprise de la pleine Communion entre toutes les Églises devra être examinée à la lumière de la Primauté exercée par l'Évêque de Rome durant le premier millénaire. Nous reconnaissons au Pape une primauté comme dans l'Église indivise, "Primus inter Pares".
Le Ministère Pétrinien devra être un Ministère d'Unité, de Communion dans l'Église Universelle, mais non la juridiction autoritaire, centralisée telle que définie en 1870 (infaillibilité et Épiscopat Universel).
(cf. G. Tsetsis, Communion avec l'Évêque de Rome, mais non sous l'Évêque de Rome - SOEPI, n° 5-59 du 14 Février 1992).
Les Mariavites, dès leur origine, étaient fermement décidés à oeuvrer en faveur de l'Unité des Chrétiens. Beaucoup de déclarations à ce sujet viennent de la Mère Marie-Françoise elle-même ; elle soutenait toujours que l'Amour fraternel est une condition nécessaire pour atteindre l'unité : "C'est l'Amour qui unira tout" (L'Œuvre de la Grande Miséricorde, Płock 1922, p. 68) et rappelant Saint Augustin : "Que l'Amour soit en tout, dans les choses non indispensables au salut, la Liberté, et dans celles qui sont nécessaires, l'Unité".
En 1909, grâce à la consécration épiscopale du supérieur général de la Congrégation Mariavite, Mgr Jan M. Michel KOWALSKI, notre Église est devenue membre de la famille des Églises vieilles-catholiques, elle maintient l’intercommunion avec les Églises vieille-catholique associées à l’Union d’Utrecht et avec l’Église Catholique Nationale Polonaise aux États-Unis (cette dernière étant, rappelons-le, en intercommunion avec Rome).
(Image : Mgr M. Michel Kowalski enoutré d'évêques et du clergé vieux-catholique des Pays-Bas, d'Allemagne et de Pologne, Utrecht 1909)
Déjà en 1920, l'Église Vieille-Catholique Mariavite participa activement aux travaux préparatoires de la Conférence Mondiale organisée par le Comité Mondial Foi et Constitution (qui deviendra plus tard le Conseil Oecuménique des Églises (COE) et surtout à la rédaction du sujet : "la Foi dans l'Église de nouveau unie".
Le mouvement oecuménique organisé en Pologne même commença son activité en 1940. Cette année là et après, durant la deuxième guerre mondiale, des réunions clandestines eurent lieu à Varsovie, auxquelles participèrent les Prêtres Mariavites et surtout les Évêques Mariavites M. Jacques PRÓCHNIEWSKI et M. Bartholomé PRZYSIECKI qui depuis 1942 étaient les auteurs, avec d'autres, du Conseil Œcuménique Provisoire et de la rédaction de la Profession de Foi des Chrétiens Polonais. C'était un document qui recensait les principes dogmatiques reconnus comme étant communs aux Églises. Le 15 novembre 1946, le Conseil Œcuménique des Églises de Pologne se forma officiellement.
Après le Concile Vatican II, les relations entre l'Église catholique romaine et l'Église Vieille-Catholique Mariavite évoluèrent favorablement.
Célébration œcuménique nationale à l’église luthérienne Sainte-Trinité de Varsovie en 2020.
De gauche à droite : Mgr Edward Puślecki (Église méthodiste), Mgr Abel (Église orthodoxe),
Mgr Stanisław Gądecki (Président de la Conférence des évêques de Pologne, Église catholique romaine), Mgr Jerzy Samiec (Église luthérienne), Mgr M. Karol Babi (l’Évêque-Primat de l'Église Vieille-Catholique Mariavite) et Mgr Marek Izdebcki (Église réformée)
Des Évêques catholiques romains participèrent dans les églises Vieilles-Catholiques Mariavites à la semaine de l'Unité et l'Évêque auxiliaire de Varsovie, Mgr Władysław MIZIOŁEK, dès après le Concile Vatican II, prononça l'homélie dans l'Église Vieille-Catholique Mariavite de Varsovie.
En 1972, également, la Conférence Épiscopale catholique romaine de Pologne (KEP), par l'intermédiaire de Mgr Władysław MIZIOŁEK et de son secrétaire le Père Jésuite Stanislaw BAJKO, adressa une demande de pardon à l'Église Mariavite pour toutes les persécutions dont elle fût l'objet dans le passé de la part de l'Église catholique romaine.
Actuellement, la situation continue d'évoluer et des liens œcuméniques et fraternels sont devenus solides et réguliers. Ainsi, lors du voyage pastoral des Papes Jean Paul II, Benoît XVI et François en Pologne, les Évêques Mariavites furent conviés à assister à différentes réunions et messes papales. Des symposiums furent organisés sur le thème de la miséricorde Divine, entre l'Église catholique romaine et l'Église Vieille-Catholique Mariavite, en 1991, 1992 et 1993.
Depuis 1972, des liens sont renoués avec l'Union d'Utrecht (Églises Vieilles-Catholiques de l'Union d'Utrecht). A l'occasion du 100ème anniversaire de la fondation de l'Église Mariavite, l'Archevêque d'Utrecht (Pays Bas), Mgr Dr Joris Vercammen donna ce beau témoignage :
« Votre Église a émergé d'un mouvement de renouveau dans l'Église catholiquer romaine […]. Nous devons mentionner que l'Accord d'Intercommunion obtenu par l'Église de Hollande avec votre Église était un accomplissement qui était une base forte pour une collaboration plus large qui grandira certainement dans l'avenir. On peut voir à l'occasion des festivités, dans la présence de notre frère, son Excellence Monseigneur l'Evêque-Primat de l'Église Catholique Polonaise Wiktor WYSOCZAŃSKI, un signe tant de l'ouverture vers votre Église que de l'appréciation de votre témoignage de la part de la Conférence Internationale des Évêques Vieux-Catholiques ».
(Lettre de l'Archevêque d'Utrecht, Mgr Dr Joris Vercammen, Président de la Conférence Internationale des Évêques Vieux-Catholiques du 4 Août 2006)
En 2000, les supérieurs de sept Églises de Pologne ont signé un acte de reconnaissance mutuelle du sacrement du Baptême. Le texte intégral de cette déclaration est inclus ci-dessous.
En remerciant le Dieu Trine, Père, Fils et Saint Esprit, pour deux mille ans de la Nouvelle Alliance et pour plus de mille ans de christianisme sur les terres Polonaises, les Églises sous-signées, en rapport aux travaux théologiques et œcuméniques effectués dans le monde et en Pologne et aux documents mutuellement acceptés (Le document de Lima de 1982 en particulier) reconnaissent avec joie et confirment leur ministère à travers le baptême et déclarent :
Jésus Christ, notre Rédempteur, a instauré lui-même le sacrement de baptême et a ordonné de l’administrer (Mathieu 28,19; Marc 16,16). Le baptême est un chemin pour sortir de l’esclavage (I Cor 10,1-2), il incorpore au Christ crucifié et ressuscité, mène à la Nouvelle Alliance, est signe d'une nouvelle vie en Christ, nous lave du péché (I Cor 6,11), il est illumination par Christ (Eph 5,14), nouvelle naissance (J 3,5), signifie avoir revêtu le Christ (Eph 5,14), nouvelle naissance (J 3,5), signifie avoir revêtu le Christ (Gal 3,27), est un renouveau par l’Esprit (Tit 3,5), une demande d’une bonne conscience adressée à Dieu (I Pierre 3,21), et une délivrance qui mène vers l’unité en Jésus Christ, où toute division selon l’origine sociale, la race ou le sexe est surmontée (Gal 3,27-28; Cor 12,13),
Le baptême est d’eau et de l’Esprit Saint; il est administré au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit. Le baptême unifie le baptisé avec le Christ, et les chrétiens entre eux. Il introduit dans l’Église et constitue le début d’une vie en Christ dont le but est d’être à la louange de la gloire de Dieu (Eph 1,14).
Les baptisés vivant au même endroit et au même moment, sont tous ensemble responsables de témoigner du Christ et de l’Évangile : Les baptisés vivent pour le Christ, pour son Église et le monde qu'il aime, en attendant dans l’espérance la manifestation de la nouvelle création de Dieu et le temps où Dieu sera tout en tous (Rom 8,18-24; I Cor 15,22-28,49-57)(Document de Lima, n°9). Le baptême en Christ est un défi pour les Églises afin qu’elles surmontent leurs divisions et d’une façon perceptible manifestent leur unité.
Les Églises sous-signées reconnaissent solennellement la validité des baptêmes administré par le clergé de ces Églises :
Mgr Métropolite Sawa, Église Orthodoxe Autocéphale Polonaise
Mgr Jan Szarek, Église Evangélique de la Confession d’Augsburg (Luthérienne) de la République de Pologne
Mgr Edward Puslecki, Église Évangélique Méthodiste de la République de Pologne
Mgr Zdzisław Tranda, Église Évangélique Réformée de la République de Pologne
Mgr. le Cardinal Józef Glemp, Église Catholique Romaine de la République de Pologne
Mgr Wiktor Wysoczanski, Église Catholique Polonaise (Église Vieille-Catholique de Pologne) de la République de Pologne
Mgr M. Volodymir Jaworski, Église Vieille-Catholique Mariavite de la République de Pologne
Un nombre record de fidèles ont été témoins le 15 Août 2000 à Płock d'un geste historique : l'Ordinaire du diocèse catholique-romain de cette ville et l'Evêque-Primat de l'Église Vieille-Catholique Mariavite ont échangé le signe de paix.
L'Evêque-Primat de l'Église Vieille-Catholique Mariavite Monseigneur Wlodzimierz Jaworski (à gauche) et l'Ordinaire du diocèse catholique-romain de Płock, Monseigneur Stanislaw Wielgus (à droite) dans un geste historique se transmettent le signe de paix.
L'Ordinaire du diocèse catholique-romain de Płock, Mgr Stanislaw WIELGUS, l'Archevêque et le Métropolite orthodoxe de Varsovie, Mgr Sawa, ont participé, parmi d'autres, à la célébration solennelle du Grand Jubilé du IIème Millénaire du Christianisme à Płock.
Quelques dizaines d'autocars et une centaine de voitures personnelles ont amené plus de 4000 fidèles au Sanctuaire de la Miséricorde et de l'Amour. La cathédrale était remplie à sa pleine capacité.
A peine quelques années plus tôt, une telle réunion n'aurait pas été possible. Ce n'est qu'en 1965 seulement, à Varsovie, que, pour la première fois, un Évêque catholique-romain est entré dans une église mariavite et y a prononcé un sermon.
A présent, la situation est différente : des représentants des deux confessions participent conjointement à des messes et à des processions. Une Commission de Dialogue a été instituée. L'Evêque-Primat de l'Église Vieille-Catholique Mariavite, Mgr M. Volodymir JAWORSKI s'est prononcé ainsi sur les relations entre les deux confessions : "L'unité ne signifie pas unicité ou dépositaire exclusif de quelque chose", tandis que Mgr WIELGUS a ajouté : "Je suis heureux d'avoir pu prier ensemble avec mes frères".
En 1997 une Commission Mixte pour le Dialogue Théologique entre l’Église Catholique Romaine et l’Église Vieille-Catholique Mariavite a été instaurée. Les participants à la Commission pour l'Église vieille-catholique Mariavite étaient :Mgr M. Lous JABŁOŃSKI (Co-président),Père professeur M. Paul RUDNICKI, Père M. Thaddée SZYMAŃSKI (jusqu'à la fin 1999), Père M. Gregoire DRÓŻDŹ (à partir de 2000).
La commission a terminé ses activités en 2011. Elle a donné lieu à deux publications théologiques, concernant les débuts du mouvement mariavite et des documents conservés aux Archives du Vatican. Vous trouverez ci-dessous un texte relatif à l’un des aspects abordés.
L’une des trames importantes des travaux de la Commission mixte pour le Dialogue Théologique entre l’Église Catholique Romaine et l’Église Vieille-Catholique Mariavite, a concerné les raisons pour lesquelles le mariativisme a été condamné avec une telle sévérité par le Vatican (dont le résultat a été, entre autres, la grande excommunication personnelle de notre sainte mère Felixa Marie-Françoise Kozlowska et du père Jean-Marie Michel Kowalski). Durant les débats, parmi les documents fournis par la partie catholique romaine, s’est trouvée une brochure latine de 1904 « De visionibus et revelationibus Feliciae Kozlowski »(Des visions et des révélations de Felicja Kozlowska), secrète, publiée à très peu d’exemplaires pour les besoins des membres du Saint-Office qui devait se prononcer sur l’avenir des mariavites.
Elle contient le prétendu texte du livre que connaissent tous les mariavites, les Révélations de Mère Kozlowska « Débuts de l’Union des Prêtres ». Lorsque l’on parcourt sommairement la brochure, cela ne saute pas aux yeux, mais si on la compare attentivement avec le texte latin du livre fourni par les mariavites eux-mêmes (retrouvé et publié par le père Wojciech Różyk en 2006) et par le texte polonais connu par de nombreuses publications, il s’avère que ce texte n’est pas authentique, qu’il est spécialement préparé, et donc tout simplement falsifié. On y a laissé tout ce qui témoigne de la vocation de sainte Marie-Françoise à des devoirs concrets dans l’œuvre de la Grande Miséricorde, on y a par contre supprimé tous les textes concernant l’humilité de la fondatrice ou précisant sa relation avec la Mère de Dieu. On y a supprimé les endroits où les Révélations disent que mère Marie-Françoise imitera le plus parfaitement possible la Très Sainte Mère, comme saint François imitait Jésus-Christ le plus parfaitement possible. Puisque nous considérons saint François comme celui qui imite parfaitement le Seigneur Jésus, mais non comme son égal, il en résulte que sainte Marie-Françoise imite parfaitement la Très Sainte-Vierge Marie, mais qu’elle ne lui est pas égale. Ce passage important a été omis. De même, nous n’y trouvons pas l’avertissement que mère Marie-Françoise se souvienne que la Très Sainte-Vierge était l’Immaculée Conception, alors qu’elle-même est pécheresse. Nous nous souvenons certainement tous de l’endroit dans le livre des Révélations où Dieu, mettant à l’épreuve notre fondatrice, lui demande s’il lui suffit de recevoir les grands honneurs terrestres en tant que Supérieure de toutes les congrégations religieuses, ce à quoi notre Mère répond que peu lui importent les fonctions honorifiques terrestres, mais qu’elle désire être sans cesse auprès de Dieu. Cette magnifique conversation avec le Seigneur, ne s’y trouve pas non plus.
En supprimant ainsi onze passages du même ordre dans le texte, entre autres la bénédiction de la Sainte-Trinité qu’elle a reçue après avoir transcrit les Révélations, on lit ce qui reste comme un texte qui ne traduit pas l’humilité etla profondeur spirituelle de sainte Marie-Françoise, ainsi que son obéissance envers Dieu. Rien d’étonnant qu’ainsi « informé » des Révélations de notre Mère, le Saint-Office les ait considérées comme erronées et ait ordonné non seulement la dissolution de la congrégation des prêtres mariavites, mais ait également éloigné la mère Marie-Françoise de tout contact avec les prêtres et les sœurs. Cent ans plus tard, cette affaire commence à s’éclairer. Nous n’avons cependant aucune certitude sur, par qui, quand et comment a été supprimé de la brochure le texte mariavite original et qui l’a remplacé par son propre texte falsifié. Nous ne pouvons qu’émettre des hypothèses. Que la suite des recherches soit du domaine des historiens.
Mgr M. Louis JABŁOŃSKI
Évêque-Primat, Co-président de la Commission Mixte pour le Dialogue Théologique entre l’Église Catholique Romaine et l’Église Vieille-Catholique Mariavite.
(2002)
Lettre fraternelle de l’Église Catholique Romaine reconnaissant notre mutuelle proximité dans la Foi et les Sacrements.
(2010)
Consécration épiscopale de Mgr Piotr M. Bernard KUBICKI par Mgr M. Louis JABŁOŃSKI, Évêque Primat, les évêques mariavites (Mgr M. Volodymyr JAWORSKI, Mgr M. André LE BEC et Mgr M. Roman NOWAK) ainsi que Mgr Bernhard HEITZ (Église Vieille-Catholique d’Autriche).
De gauche à droite : Mrg Bernhard Heitz (Église Vieille-Catholique d'Autriche), Mgr M. André Le Bec, Mgr M. Bernard Kubicki, Mgr M. Louis Jabłoński, Mgr M. Volodymyr Jaworski et Mgr M. Roman Nowak en 2010
(2015-2023)
Durée du mandat de l’Évêque Primat, Mgr Marek M. Karol BABI, Vice-Président du Conseil Œcuménique des Églises de Pologne, membre invité de la Conférence internationale des évêques vieux-catholiques.
(2024)
Mgr M. Louis JABŁOŃSKI, évêque du diocèse de Podlasie-Lublin de l’Église Vieille-Catholique Mariavite, un co-consécrateur de l’Évêque-Primat et trois autres évêques de l’Église Vieille-Catholique de Pologne. La liturgie fut célébrée par Mgr Dirk-Jan SCHOON (évêque vieux-catholique de Haarlem), Mgr Bernd WALLET (archevêque vieux-catholique d’Utrecht), des évêques vieux-catholiques d’Union d’Utrecht et de Mgr M. Louis JABŁOŃSKI (évêque de l’Église Vieille-Catholique mariavite) ainsi que de Mgr David HAMID, évêque auxiliaire du Diocèse européen de l’Église d’Angleterre.
De droite à gauche : Mgr M. Lous JABŁOŃSKI, quatre nouveaux évêques de l’Église Vieille-Catholique de Pologne - Mgr Henryk DĄBROWSKI, Mgr Antoni NORMAN, Mgr Andrzej GONTAREK, Mgr Stanisław BOSY ainsi que Mgr Bernd WALLET, archevêque vieux catholique d’Utrecht
(2024)
Consécration épiscopale du nouvel Évêque Primat, Mgr Jarosław M. Jean OPALA, à laquelle participe activement l’évêque auxiliaire du Diocèse de Varsovie de l’Église Vieille-Catholique de Pologne, Mgr Henryk DĄBROWSKI.
(2024)
Le 25 novembre 2023, Mgr M. Daniel MAMES célèbre sa première messe comme Évêque coadjuteur de la Province de France, en présence des invités du mouvement œcuménique : M. le Chanoine Jérôme BASCOUL (Vicaire épiscopal de Mgr Laurent ULRICH, archevêque de Paris), Mgr Laza NOMENJANAHARY (Inspecteur ecclésiastique luthérien de Paris, Église Protestante Unie de France), Pasteur Dominique CALLA (Paroisse Luthérienne de la Rédemption à Paris, EPUdF), Pasteur Frédéric FOURNIER (Paroisse Luthérienne de la Réconciliation à Suresnes, EPUdF), M Georges FOURNIER (Communauté du Chemin Neuf) et le Père M. Élie-Joseph POTTIN (Église Sainte Marie de Mont-Saint-Aignan).
Concernant les relations œcuméniques en France, chaque année en janvier, pendant la messe pour l’Unité, l’homélie est donnée par un écclesiastique avec lequel notre Province coopère, en 2023 c’était le Pasteur Frédéric FOURNIER (Paroisse Luthérienne de Suresnes, EPUdF), en 2024 – le Pasteur Dominique CALLA (Paroisse Luthérienne de la Rédemption à Paris, EPUdF). L’échange des chairs est également pratiqué, p.ex. en 2023 les Pères M. Daniel et M. Georges ont participé au culte dans le Temple luthérien de Suresnes pendant lequel le Père M. Daniel prêchait un sermon. En plus, le 18 mars 2023, les Pères M. Daniel et M. Paul ainsi que notre catéchiste, Mme Leonor NICOLAS, ont passé une journée œcuménique chez les sœurs bénédictines du Saint-Sacrement de Bayeux. Avec 70 participants anglicans, catholiques romains, et protestants, ils ont participé au colloque, « Anglicanisme si proche et si peu connu », organisé par l’Association œcuménique normande dont le Vice-Président est le Père M. Élie-Joseph.
Mgr M. Daniel MAMES prononce l’homélie lors de la célébration œcuménique
à l'Église luthérienne de la Résurrection à Paris en 2024.
Le 14 juin 2023, le recteur de l’église française du Saint-Esprit de New York (Église épiscopale des États-Unis), Rev. Nigel MASSEY, nous a rendu visite. Il a également donné l'homélie lors de la messe célébrée en présence de notre évêque, Mgr M. André LE BEC.
Deuxième Rassemblement Œcuménique européen KEK - CCEE du 23 au 29 Juin 1997 à Graz (Autriche).
Ce rassemblement œcuménique Européen était organisé par la Conférence des Églises Européennes - KEK (Orthodoxes, Anglicanes, Protestantes, Vieux-Catholiques) et le Conseil des Conférences Épiscopales d'Europe - CCEE (catholiques). Les délégués de notre Église au rassemblement de Graz étaient Mgr André LE BEC et le Père M. Vieslav KOWALCZEWSKI.
Du 4 au 9 septembre 2007, s'est tenu le 3ème Rassemblement Oecuménique Européen, à Sibiu, Roumanie.
Une délégation de l'Eglise vieille catholique Mariavite était présente, à l'appel de la Conférence des Eglises Européennes (KEK), et du Conseil des Conférences Episcopales d'Europe (CCEE). La KEK à été fondée en 1959 et regroupe plus de 120 Eglises (orthodoxe, protestante, anglicane et vieille-catholique...), dont notre Eglise.
Étaient présent lors de l’Assemblée notre Évêque-Primat, Mgr M. Volodymir JAWORSKI, et Mgr M. André LE BEC, Évêque de la Province de France accompagnés de Monsieur Michal ZALEWSKI en tant qu’interprète.
Du 15 au 21 juillet 2009, s'est tenue la 13ème Assemblée Générale de la KEK à Lyon (France).
Elle a réuni plus de 300 délégués de près de 120 églises d'Europe, cet événement a marqué le 50ème anniversaire de l'existence de la Conférence des Églises Européennes réunie pour la première fois à Nyborg en janvier 1959.
L'Eglise Vieille-Catholique Mariavite était représentée par Mgr. M. André LE BEC, Évêque de la Province de France et le Père M. Vieslav KOWALCZEWSKI, ainsi que des représentants de nombreuses Églises (orthodoxes, protestants, anglicans, vieux-catholiques...)
Du 3 au 8 juillet 2013, s'est tenue à Budapest, la 14ème Assemblée Générale de la Conférence des Églises Européennes (KEK), à l'issu de quatre années de travaux préparatoires depuis la dernière assemblée à Lyon et de cinq journées intenses, la nouvelle constitution de cette institution est adoptée avec une très large majorité.
L'Église Vieille-Catholique Mariavite était représentée par Mgr. M. André LE BAC, Évêque de la Province de France et le Père M. Vieslav KOWALCZEWSKI.
Le clergé de la Province mariavite de France participe activement à des événements universitaires œcuménique. En 2018, le Père M. Daniel MAMES, prête de la Province de France, fut un intervenant lors du colloque international "Entering into Marriage by Proxy in the Internal Law of the Churches and other Religious Organizations", tenu à la Faculté de Droits Canonique de l'Université Pontificale Antonianum de Rome (Italie). Également en 2019, il est intervenu lors du Colloque international "The 2nd Colloquia Familiaria", organisé par Philosophisch-Theologische Hochschule SVD à Sankt Augustin (Allemagne).
Père M. Daniel Mames à la Faculté de Droit Canonique de l’Université Pontificale Antonianum de Rome (Italie) en 2018.
En 2022, en pôle de formation continue du clergé, les prêtres de notre Province de France ont participé à deux Tables Rondes sur le ministère de l'accueil, d'écoute et l'accompagnement spirituel (le 21 Avril et le 10 Novembre). Cette rencontre internationale fut co-organisée par la Province de France de l'Église Vieille-Catholique Mariavite et par l'Association pour l'écoute et l'accompagnement et de psychologie pastorale de Pologne (Towarzystwo Poradnictwa i Psychologii Pastoralnej w Polsce). Le Haut Patronage fut pris par le Conseil œcuménique polonais (Polska Rada Ekumeniczna), dont le vice-président était notre Évêque-Primat M. Karol BABI. Ce projet international réunissait les ecclésiastiques de quatre confessions : mariavite, orthodoxe, luthérienne et vieille-catholique polonaise.