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Le 26 octobre 1972, le Chapitre Général appela Mgr Stanislaw Maria Tymoteusz KOWALSKI à devenir Evêque-Primat. Il avait été consacré Évêque le 6 août 1972 à Plock. Participèrent comme consécrateurs, outre les Évêques Mariavites, Mgr Marinus KOK, Archevêque d'Utrecht et Président de l'Union d'Utrecht, Mgr Anselme G.VAN KLEEF, Évêque de Haarlem (Hollande), les Evêques de l'Église Catholique Polonaise Mgr Julian PEKALA et Mgr Tadeusz MAJEWSKI.
En 1972 également, la Conférence Épiscopale catholique romaine de Pologne, par l'intermédiaire de son Président Mgr Wladyslaw MIZIOLEK et de son secrétaire le Père Jésuite Stanislaw BAJKO, adressa une demande de pardon à l'Église Mariavite pour toutes les persécutions dont elle fut l'objet dans le passé de la part de l'Église catholique romaine.
En 1983, le 20 novembre, eurent lieu les consécrations épiscopales de Monseigneur Antoine Marie Roman NOWAK, Évêque du Diocèse de la Région de Podlaskie et Lublin et de Monseigneur Zdzizlaw Maria Wlodzimierz JAWORSKI, Évêque du Diocèse de Silésie et Lodz.
Le 1er Octobre 1993,, confirmation de la Consécration Episcopale de Mgr André LE BEC, par tout l'Episcopat.
Fin Décembre 1995, Consécration Episcopale de Mgr Michal Maria Ludwik JABLONSKI.
L'ÉGLISE VIEILLE-CATHOLIQUE MARIAVITE compte actuellement environ trente mille membres et une centaine de lieux de culte.
Les 1er et 2 Août 1993 fut célébré le Centenaire du mouvement Mariavite à Plock. La messe fut concélébrée par les évêques vieux-catholiques mariavites Mgr Tymoteusz KOWALSKI, Evêque-Primat, Mgr Roman NOWAK, Mgr Wlodzmierz JAWORSKI, Mgr André LE BEC et les évêques vieux-catholiques de l'Union d'Utrecht, Mgr Marinus KOK, Archevêque émérite d'Utrecht (Hollande), Mgr Antony RYSZ, (Eglise Catholique Nationale Polonaise, Etat-Unis), Mgr Thaddeus MAJEWSKI, Mgr Victor WYSOCZANSKI (Eglise Catholique Polonaise, pologne), Mgr Nicolas HUMMEL (Eglise Vieille-Catholique d'Autriche), en présence des Délégués des Eglises catholique, orthodoxe, évangélique d'Augsbourg et évangélique réformée, des représentants des Autorités civiles et d'une foule de fidèles de plus de cinq mille personnes
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"Révélations"Marie-Françoise KoslowskaD'après les textes copiésdans les Archives du Vatican |
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Dans les lumières du Jubilé, la publication du livre du Père Rozyk revêt un éclat particulier car il exonère totalement les Mariavites des accusations, déviations et erreurs dont on les a affublés depuis 1906.
Ce Théologien catholique romain, écrit qu'il n'a trouvé dans les "Révélations" de la Mère Marie-Françoise Koslowska aucun point en contradiction avec la Doctrine de l'Eglise catholique.
On a beaucoup écrit au sujet des Mariavites. D'abord on les ridiculisait, on ironisait à leur sujet, on se moquait d'eux. Il suffit de rappeler les titres des publications des années 1906-1909 : « Là où le diable ne peut rien faire il y enverra une bonne femme », « La vérité sur les Kozlowites ou Mancherons afin d'avertir ceux qui n'ont encore perdu ni la raison ni la foi », « Malheureux possédés ». Pendant les vingt années entre les deux guerres la partie catholique romaine écrivait au sujet des Mariavites plus calmement quoique de façon toujours polémique, tandis que la partie mariavite manifestait toujours autant de vénération et d'admiration pour « Mateczka ». Durant ces dernières années, ont vu le jour quelques études plus sérieuses dans lesquelles on a clairement abandonné la polémique en faveur d'un objectivisme apaisant (père Daniel Olszewski, père Edward Warchol, frère M.Pawel Rudnicki...).
L'ouvrage du Père Dr Wojciech Rozyk, ancien élève de l'Institut Œcuménique de l'Université Catholique de Lublin, surpasse tout ce qu'on a écrit sur le Mariavitisme jusqu'à présent. L'auteur est le premier à soulever la question fondamentale sur son orthodoxie en cherchant la réponse dans la principale source que ses prédécesseurs n'ont jamais mise à profit , à savoir le « manuscrit du vatican », présenté au pape Pie X le 13 août 1903. Il n'existe pas une présentation plus officielle et authentique de leur position.
Est-ce que la théologie contenue dans le « manuscrit du vatican » justifie l'exclusion des Mariavites de la Communion de l'Eglise Catholique Romaine ? Les recherches de la réponse à cette question réalisées par le Père Wojciech Rozyk se métamorphosent en une belle aventure intellectuelle en y entraînant irréfutablement les lecteurs. Le dialogue officiel tenu en Pologne entre l'Eglise Catholique Romaine et L'Eglise Vieille Catholique Mariavite acquiert un point de référence fort.
Joint dans les annexes, le texte du « document du vatican » - aussi bien l'original en latin que sa première traduction en polonais - assure à cet ouvrage un succès auprès des larges cercles d'historiens. Désormais les études sérieuses sur le Mariavitisme doivent consulter Rozyk.
Le 31 décembre 2006 clôture le centenaire de l'Eglise Mariavite. Dans les lumières du Jubilé la publication du Père Rozyk revêt un éclat supplémentaire.
Père Professeur Stanislaw Celestyn Napiorkowski OFM Conv
Directeur de l'Institut Œcuménique de l'Université Catholique de Lublin
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Une découverte importante dans l’histoire du mariavitisme
Monseigneur M. Ludwik Jablonski
Évêque-Primat de l’Église Vieille-Catholique Mariavite
L’une des trames importantes des travaux de la Commission mixte pour le Dialogue Théologique entre l’Église Catholique Romaine et l’Église Vieille-Catholique Mariavite, a concerné les raisons pour lesquelles le mariativisme a été condamné avec une telle sévérité par le Vatican (dont le résultat a été, entre autres, la grande excommunication personnelle de notre sainte mère Felixa Marie-Françoise Kozlowska et du père Jean-Marie Michel Kowalski). Durant les débats, parmi les documents fournis par la partie catholique romaine, s’est trouvée une brochure latine de 1904 « De visionibus et revelationibus Feliciae Kozlowski »(Des visions et des révélations de Felicja Kozlowska), secrète, publiée à très peu d’exemplaires pour les besoins des membres du Saint-Office qui devait se prononcer sur l’avenir des mariavites.
Elle contient le prétendu texte du livre que connaissent tous les mariavites, les Révélations de Mère Kozlowska « Débuts de l’Union des Prêtres ». Lorsque l’on parcourt sommairement la brochure, cela ne saute pas aux yeux, mais si on la compare attentivement avec le texte latin du livre fourni par les mariavites eux-mêmes (retrouvé et publié par le père Wojciech Różyk en 2006) et par le texte polonais connu par de nombreuses publications, il s’avère que ce texte n’est pas authentique, qu’il est spécialement préparé, et donc tout simplement falsifié. On y a laissé tout ce qui témoigne de la vocation de sainte Marie-Françoise à des devoirs concrets dans l’œuvre de la Grande Miséricorde, on y a par contre supprimé tous les textes concernant l’humilité de la fondatrice ou précisant sa relation avec la Mère de Dieu. On y a supprimé les endroits où les Révélations disent que mère Marie-Françoise imitera le plus parfaitement possible la Très Sainte Mère,comme saint François imitait Jésus-Christ le plus parfaitement possible. Puisque nous considérons saint François comme celui qui imite parfaitement le Seigneur Jésus, mais non comme son égal, il en résulte que sainte Marie-Françoise imite parfaitement la Très Sainte-Vierge Marie, mais qu’elle ne lui est pas égale. Ce passage important a été omis. De même,nous n’y trouvons pas l’avertissement que mère Marie-Françoise se souvienne que la Très Sainte-Vierge était l’Immaculée Conception, alors qu’elle-même est pécheresse. Nous nous souvenons certainement tous de l’endroit dans le livre des Révélations où Dieu, mettant à l’épreuve notre fondatrice, lui demande s’il lui suffit de recevoir les grands honneurs terrestres en tant que Supérieure de toutes les congrégations religieuses, ce à quoi notre Mère répond que peu lui importent les fonctions honorifiques terrestres, mais qu’elle désire être sans cesse auprès de Dieu. Cette magnifique conversation avec le Seigneur, ne s’y trouve pas non plus.
En supprimant ainsi onze passages du même ordre dans le texte, entre autres la bénédiction de la Sainte-Trinité qu’elle a reçue après avoir transcrit les Révélations, on lit ce qui reste comme un texte qui ne traduit pas l’humilité etla profondeur spirituelle de sainte Marie-Françoise, ainsi que son obéissance envers Dieu. Rien d’étonnant qu’ainsi« informé » des Révélations de notre Mère, le Saint-Office les ait considérées comme erronées et ait ordonné non seulement la dissolution de la congrégation des prêtres mariavites, mais ait également éloigné la mère Marie-Françoise de tout contact avec les prêtres et les sœurs. Cent ans plus tard, cette affaire commence à s’éclairer. Nous n’avons cependant aucune certitude sur, par qui,quand et comment a été supprimé de la brochure le texte mariavite original et qui l’a remplacé par son propre texte falsifié. Nous ne pouvons qu’émettre des hypothèses. Que la suite des recherches soit du domaine des historiens.
Mgr M. Ludwik Jabłonski
Évêque-Primat (2007)
co-président de la Commission Mixte
pour le Dialogue Théologique entre
l’Église Catholique Romaine
et l’Église Vieille-Catholique Mariavite